Le 19 mars on était le jour de mon anniversaire fêté comme il se doit dans un esprit de fraternité et de jovialité avec mes camarades protestants et catholiques pour cette première: une grande étude biblique dans une aumônerie étudiante -celle de Belle Beille- pour montrer les vertus de notre méthode d'étude (Observation, Interprétation, Application pour nos vies quotidiennes) qui donne la parole à tous et à toutes, c'est le but de nos rencontres autour de la Bible, que chacun, chacune puissent participer avec son niveau aux échanges sur les versets des textes pris en étude, textes choisis parce que porteurs de vérités accessibles à tout le monde.
Bonne découverte de cette étude!! Et je donne RDV aux curieux de 20h à 21h30 les lundis soirs: jours qui sont choisis habituellement pour nos sympathiques études bibliques qui se tiennent à la salle neutre du CERDI, 5, Rue Brault.
A bientôt,
Sébastien
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Texte in Mathieu 27 : 11-26
11 Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis.
12 Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
13 Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent?
14 Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
15 A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
16 Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ?
18 Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus.
19 Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
20 Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
21 Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Ils répondirent: Barabbas.
22 Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ? Tous répondirent: Qu'il soit crucifié!
23 Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Qu'il soit crucifié!
24 Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
25 Et tout le peuple répondit :Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!
26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
Introduction :
Lecture de Mt 27 : 11 à 26 demandée à François ou Frédéric.
Rappel bref par Malek ou Jean-Paul de l’aumônerie du contexte de l’arrestation du Christ.
Lecture de Mt 27 : 1 à 2.
Le Sanhédrin (le Conseil Juif) veut la mort de Jésus.
Parce qu’accusé de trois crimes comme dit dans Lc 23 : 2.
Mais seul le gouverneur romain de Judée a le droit du Glaive c’est-à-dire le droit de vie et de mort sur les gens. C’est mentionné par les chefs juifs dans Jn 18 : 31.
L’action du procès de Jésus se déroule à l’extérieur comme précisé dans Jn 19 : 13 avec présence de la foule de Jérusalem et certainement des soldats de Pilate.
« Pilate,…, fit amener Jésus dehors et s’assit à son tribunal, au lieu appelé le Dallage, en hébreu Gabbatha. »
Bio de Pilate :
(10 BC – 39 AC).
Il était le préfet de la province romaine de Judée au 1er siècle, de 26 à 36.
Ses pouvoirs étaient les suivants :
- droit du Glaive.
- Commande un contingent de cavalerie et 5 cohortes d’infanterie dont une est à Jérusalem. Une seule cohorte (soit 480 hommes après la réforme militaire de Marius) stationnée dans la Ville Sainte c’est très peu pour contenir une possible révolte du peuple juif.
- Surveillé par le Légat de Syrie donc doit éviter au maximum les troubles en Judée.
- Par deux fois, il a poussé les Juifs à bout avant l’affaire du procès de Jésus Christ. C’est relaté dans la Guerre des Juifs, Livre II de Flavius Josèphe :
« il avait introduit nuitamment les effigies de César dites enseignes à Jérusalem. »
= échec parce que violation forte des Lois Juives qui interdisent de vouer un culte aux images.
« il avait épuisé pour la construction d’un aqueduc le trésor juif sacré Korbonas
= début d’émeute matée dans le sang.
Plan du texte suivi :
Première partie : 11 à 14
Deuxième partie : 15 à 21
Sous-parties : 15 à 18
19 à 21
Troisième partie : 22 à 25
Sous-parties : 22 - 23
24 - 25
Conclusion : 26
Sources utilisées :
Wikipédia : article sur Pilate.
Le procès de Jésus de Jean Imbert, QSJ 1896.
· Les évangiles de Jean, Luc et Matthieu.
(versions prises : LS21+Bible de Jérusalem+Thompson)
Les actes de Pilate (écrit apocryphe pour précision sur le verset 19 de Mt 27).
1ere partie : 11 à 14v.12&14 : Que pensez-vous du silence adopté par Jésus face à la série des témoignages négatifs portés contre lui par les chefs des prêtres et les responsables du peuple ?
v. 14 : Comment Pilate réagit-il en voyant Jésus rester muet malgré le fait qu’il soit accusé ?
v. 11 : Au commencement du procès, sur quoi Pilate interroge-t-il Jésus ?
Qu’est-ce qui dicte cette question à Pilate ?
v. 11 : De quelle façon est tournée la réponse de Jésus pour Pilate ?
« Tu le dis » = tu le reconnais. Ca serait à Pilate de se positionner ou non pour la Vérité apportée par le Fils de l’Homme.
En ne niant pas être le Roi des Juifs, Jésus risque quoi ?
S’il lui répond cette fois-là, pourquoi ne le fait-il pas ensuite dans la suite du procès -verset 14- ? « Et il ne lui répondit sur aucun point… » -prenons en considération ce que l’on sait du sort de Jésus qu’il annonce lui-même à ses disciples in Marc 8 : 31 à 33 (versets commentés avec Jipé en étude biblique : http://gbuangers.blogspot.com/2007/11/etude-de-jp-du-191107.html) + in Marc 9 : 30 à 32 + in Marc 10 : 32 à 34. C’est répété trois fois !-.
Interlude : A noter qu’il n’y a pas de défense de la part de Jésus ; aucun témoin ne s’est rangé à ses côtés. Par la suite, au procès, il ne dit plus rien.
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