mercredi 17 juin 2009

Première étude biblique d'Ariel facilitée par OIA

















Genèse 28 : 10 – 22

OBSERVATION


- Idée générale : La vision d’une échelle par Jacob



- Type de texte : récit, narration. Texte prospectif



- Lieu : La scène se déroule à Luz, aux limites de Canaan. L'endroit où Jacob s'est arrêté pour la nuit était en réalité le Mont Moriah, le futur emplacement du Temple de Jérusalem. L'échelle signifie donc le pont entre le Ciel et la terre, comme les prières et les sacrifices offerts dans le Saint Temple signifient l'alliance entre Dieu et le peuple juif. De plus, l'échelle fait allusion au Don de la Torah comme un autre lien entre le Ciel et la terre.



- Personnage : Jacob

Jacob (Hébreu = "Dieu a soutenu, protégé") est un patriarche biblique. Il est le fils d'Isaac et Rébecca et le petit-fils d'Abraham. Il reçoit également le nom d'Israël après son combat avec Dieu (Gn 32. 28).

Quant aux événements de son histoire, nous pouvons les séparer en quatre périodes:

Sa naissance et sa jeunesse auprès de son père, au pays de Canaan;

Son voyage à Paddan-Aram, et les vingt années de son séjour chez Laban le Syrien;

Son retour de Paddan-Aram, et son second séjour en Canaan;

Son voyage de Canaan en Égypte; son séjour et sa mort dans ce dernier pays.



Mots difficiles :

La dîme (du latin decima, dixième) est une redevance en nature ou en argent, portant principalement sur les revenus agricoles collectés en faveur de l'Église catholique.

Le patriarcat est la lignée d'hommes avec laquelle Dieu a scellé une alliance en vue d'engendrer une grande nation qui deviendra le peuple juif. Les juifs, les chrétiens et les musulmans les considèrent comme les pères de notre civilisation. Le mot vient du grec ancien patriarkhês, qui signifie « père, chef de famille ».



- Parties :

Verset 10 à 15 : le rêve de Jacob

Verset 16 à 22 : la prise de confiance de Jacob

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INTERPRETATION



Pourquoi Jacob se rend à Paddan ?

« 28.1 Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre: Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.

28.2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d'entre les filles de Laban, frère de ta mère.

28.3 Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples! » Genèse



Imaginez l’endroit où Jacob passe la nuit ? Pourquoi Dieu se révèle à cet endroit ?

Ø Ce n’est pas à côté du lit de son père, où il a péché, mais à un endroit éloigné, aride, solitaire, où son péché l’a chassé, et où il est l’objet de la discipline de Dieu, que Celui-ci peut le rencontrer. Il ne peut pas nous apparaître sur la scène de nos iniquités, mais il peut le faire là où il corrige. Or tel fut Luz pour Jacob. C’était un endroit désolé. Les pierres du lieu furent son chevet, et le ciel au-dessus de sa tête sa couverture; il n’avait d’autre ami que son bâton pour le soutenir et le consoler. Mais là le Dieu de ses pères vient le trouver. Il ne change nullement les circonstances du moment, ni ne révoque le châtiment. Il laisse Jacob poursuivre son chemin solitaire, pour trouver ensuite vingt années de dur service sous le joug d’un étranger, années semées de maint tort et de mainte injustice. Mais Dieu lui donne l’assurance que des armées célestes veilleront sur lui et l’entoureront pour le servir.



Quelle promesse Dieu fait à Jacob ?

Ø Genèse 28 : 13 - 15



A Quels autres personnages avant lui cette promesse a été faite ?

Ø Abraham et Isaac



La promesse faite à Isaac a une particularité. Laquelle ? Pourquoi ?

Ø L’Éternel avait fait, comme nous le savons, de grandes promesses à Abraham; il les avait répétées à Isaac; et maintenant, à Béthel, il les fait encore à Jacob, mais avec une addition très distincte à ces promesses communes: «Et voici, je suis avec toi; et je te garderai partout où tu iras, et Je te ramènerai dans cette terre-ci, car je ne t’abandonnerai pas jusqu’à ce que j’aie fait ce que je t’ai dit» (v. 15). C’était là une nouvelle promesse, une grâce de plus; précisément parce que Jacob en avait besoin, ce qui n’avait pas été le cas pour Abraham et Isaac. Jacob était le seul des trois qui eût besoin que l’Éternel fût avec lui partout où il irait, et le ramenât dans son pays. Jacob, par son acte coupable, avait rendu nécessaire cette faveur additionnelle; la grâce la lui accorde, et la vision de l’échelle la lui garantit. Les promesses à Abraham et à Isaac ne comprenaient pas ces soins providentiels, angéliques. Eux étaient restés dans le pays: mais Jacob était par son acte, un banni, ayant un besoin spécial des soins et de la vigilance d’un protecteur céleste et Dieu répond à ce besoin. Ce sont des anges qui comme ils en avaient reçu commission directe du ciel, veillaient sur lui pendant les jours de son exil et de son pénible labeur, résultats de sa propre faute, lui donne une place à part comme objet de miséricorde. Il était héritier du royaume, en tant que «débiteur à une miséricorde spéciale», en raison de la grâce abondante qui était venue à son aide et l’avait gardé au milieu des amers résultats de sa propre faute.



Quelle interprétation peut-on donner à cette « mystérieuse » échelle ?

Ø Il faut se baser sur les mots du Christ dans l'Évangile selon Jean 1:51. Le Christ est vu comme l'échelle reliant le Ciel et la terre, étant à la fois le Fils de Dieu et le Fils de l'Homme.

On doit interpréter le fait que les anges de Dieu montent et descendent comme un échange perpétuel ouvert entre le Ciel et la terre au travers du Christ qui est Dieu représenté en chair.

Jésus-Christ joue vraiment le rôle de médiateur entre Dieu et les hommes ; et les anges montant et descendant au-dessus du Fils de l'Homme sont une métaphore prise de l'habitude d'envoyer des coursiers et des messagers du prince à ses ambassadeurs auprès des cours étrangères et des ambassadeurs vers lui-même.



Qu’est-ce que ce passage nous enseigne sur Dieu: Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ?

Ø Le Père : En se référant au rêve de Jacob, on peut dire que Ciel représente l’habitat de l’Eternel. Il possède des Anges à son service.

Le père est éternel (ni commencement, ni fin). En effet, il est le Dieu de plusieurs générations (Abraham=grand père de Jacob et Isaac, son père).

Dieu possède la terre car il peut la donner à qui il veut.

Il est puissant et généreux car il promet à Jacob une multitude de descendants aussi nombreux que les poussières de la terre.

Dieu est omniprésent et attentionné, il accompagnera Jacob durant toute sa vie.

Le père est un « homme de parole » : il accompli toujours ce qu’il promet.

Ø Le Fils : Jésus-Christ n’apparait pas dans ce passage, mais on peut interpréter qu’il serait assimilé à cette l'échelle reliant le Ciel et la terre, étant à la fois le Fils de Dieu et le Fils de l'Homme. (médiateur)

Ø Le Saint-Esprit : D’après ce passage Il peut agir sur tout le monde aux moments et endroits inattendus. Particulièrement ici à travers un rêve.

Ce passage nous apprend également le Saint-Esprit nous donne l’assurance de la présence de Dieu. Egalement, Il augmente notre confiance, donc notre foi en Dieu.

On peut également dire que l’action du Saint-Esprit nous permet d’aller de l’avant et d’atteindre notre objectif voire accomplir des projets au-delà de nos propres moyens humains (construction du temple de Jérusalem à cet endroit).



Qu’est-ce que ce passage nous enseigne sur l'être humain ?

La réaction de Jacob à son réveil nous montre que ce contact avec Dieu a engendré une certaine crainte mélangé à de la certitude. En effet, il trouve l’endroit redoutable mais en même temps il affirme clairement que c’est l’emplacement de la maison de Dieu (Bethel).

L’homme est attaché aux symboles. Ceci est traduit par cette pierre où Jacob verse de l’huile sans doute pour la bénir.

L’homme est intéressé. Le vœu formulé par Jacob nous montre qu’il accepterait l’Eternel comme étant son Dieu si l’Eternel lui donne à manger, des habits et l’accompagne en paix pendant son voyage.

Jacob exprima bien les pensées de son coeur, sous la puissance des impressions que la vision avait nécessairement produites; mais il y a encore en lui beaucoup du vieux Jacob. Il se laisse entraîner par le mauvais penchant de son coeur: il semble calculer ici, conclure un marché, faire des conditions bien que l’Éternel lui ait parlé le langage de là promesse, selon sa bonté libre et souveraine. La nature « humaine » est active en lui.

Ce passage nous apprend que l’homme peut être reconnaissant envers Dieu (construction de la maison de Dieu, donation des dîmes).



Quelle est la leçon principale qui se dégage de ce texte ?

Ø Connaître Dieu en grâce est ce qui l’honore, et c’est notre joie. D’après nos conceptions naturelles, c’est-à-dire selon les instincts de notre nature d’hommes pêcheurs, nous nous imaginons que Dieu exige notre obéissance et réclame notre service. La foi, au contraire, le connaît comme Celui qui donne et qui nous parle de nos privilèges, de la liberté et de la bénédiction qui sont nôtres, en raison de notre relation avec lui.

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APPLICATION

Quel exemple à suivre ce passage nous donne ?

Y a-t-il dans ce texte quelque chose qui vous choque ou que vous aillez du mal à accepter?

Quel encouragement ou promesse peut-on puiser dans ce passage ?

Comment démontrez-vous votre reconnaissance à Dieu ?

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