Par Sébastien.
Ce qui suit est le premier volet d'un diptyque sur Jésus et les petits enfants.
Contexte de l'étude :
Ca se situe peu de temps après la Transfiguration de Jésus, c’est-à-dire l’épisode de sa métamorphose révélant sa nature divine.
Voici rappelés deux événements marquants avant le sujet pris en étude in Mc 9 : 33-37 de l’histoire d’un des enseignements capitaux de Jésus à ses disciples.
Mc 9 : 2-3
2 Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène seuls, à l’écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux 3 et ses vêtements devinrent resplendissants, d’une telle blancheur qu’aucun foulon sur terre ne peut blanchir de la sorte.
*foulon : ouvrier qui s’attachait à donner de l’apprêt à certaines matières telles le cuir, le drap etc…
>> 3 des 12 disciples qui forment le cercle rapproché de Jésus ont vu celui-ci se manifester dans toute sa divine grandeur qui est apparue telle une fontaine de lumière jaillissante.
Mc 9 : 30-32
30 Partant de là, ils faisaient route à travers la Galilée et il ne voulait pas qu’on le sût. 31 Car il instruisait ses disciples et il leur disait : - Le Fils de l’Homme va être livré aux mains des hommes et ils le tueront, et quand il aura été mis à mort, trois jours après il ressuscitera. 32 Mais ils ne comprenaient pas cette parole et ils craignaient de l’interroger.
>> Jésus enseigne aux Douze -destinés à accomplir de grandes missions après la mort de leur maître, privilégiés quelque part en recevant des vérités fondamentales de Jésus sur la vie idéale à mener en croyant à son Père, Dieu- des choses primordiales qui vont lui arriver, choses qui devraient conduire à une prise de réflexion de leur part.
Cependant, les disciples s’attachent entre eux à se disputer sur lequel d’entre eux est le plus grand après Christ. C’est d’autant plus étonnant venant de Pierre, Jacques et Jean qui ont compris que rien n’est plus grand que la blancheur immaculée de la personne du Christ révélée il y a peu sur un sommet élevé de montagne.
I. Premières questions :
Quel est le lieu principal de l’action : maison de Simon-Pierre et d’André à Capharnaüm.
Quels sont les acteurs : Jésus + le premier cercle des disciples dits les Douze + présence de petits enfants.
Quelle est la capacité de JC que n’a pas les Douze ?
Voici rappelés deux événements marquants avant le sujet pris en étude in Mc 9 : 33-37 de l’histoire d’un des enseignements capitaux de Jésus à ses disciples.
Mc 9 : 2-3
2 Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène seuls, à l’écart, sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux 3 et ses vêtements devinrent resplendissants, d’une telle blancheur qu’aucun foulon sur terre ne peut blanchir de la sorte.
*foulon : ouvrier qui s’attachait à donner de l’apprêt à certaines matières telles le cuir, le drap etc…
>> 3 des 12 disciples qui forment le cercle rapproché de Jésus ont vu celui-ci se manifester dans toute sa divine grandeur qui est apparue telle une fontaine de lumière jaillissante.
Mc 9 : 30-32
30 Partant de là, ils faisaient route à travers la Galilée et il ne voulait pas qu’on le sût. 31 Car il instruisait ses disciples et il leur disait : - Le Fils de l’Homme va être livré aux mains des hommes et ils le tueront, et quand il aura été mis à mort, trois jours après il ressuscitera. 32 Mais ils ne comprenaient pas cette parole et ils craignaient de l’interroger.
>> Jésus enseigne aux Douze -destinés à accomplir de grandes missions après la mort de leur maître, privilégiés quelque part en recevant des vérités fondamentales de Jésus sur la vie idéale à mener en croyant à son Père, Dieu- des choses primordiales qui vont lui arriver, choses qui devraient conduire à une prise de réflexion de leur part.
Cependant, les disciples s’attachent entre eux à se disputer sur lequel d’entre eux est le plus grand après Christ. C’est d’autant plus étonnant venant de Pierre, Jacques et Jean qui ont compris que rien n’est plus grand que la blancheur immaculée de la personne du Christ révélée il y a peu sur un sommet élevé de montagne.
I. Premières questions :
Quel est le lieu principal de l’action : maison de Simon-Pierre et d’André à Capharnaüm.
Quels sont les acteurs : Jésus + le premier cercle des disciples dits les Douze + présence de petits enfants.
Quelle est la capacité de JC que n’a pas les Douze ?
C’est celle de lire dans les cœurs comme dans une lettre ouverte. Il connaît sans même y avoir participé le sujet de discussion récent de ses disciples ; en fait, il veut probablement les faire réagir sur l’intérêt ou non de ce sujet.
Où s’adresse JC à ses disciples ? C’est dans une maison amie, pas à l’extérieur ou dans un lieu peu sûr, trop grand public.
De quelle façon s’adresse JC aux 12 ? Sur un ton amical de (fausse) curiosité, il leur pose franchement la question " de quoi discutiez-vous en chemin ? "
II. Différences de position entre les disciples et leur maître Jésus :
Temps de quelques mn de réflexion donné aux gbussiens divisés en deux petits groupes pour réfléchir sur les différences notables qui apparaissent entre JC et les disciples, et ce à la lecture des versets 33 à 35.
Ces différences sont au nombre de quatre :
- JC parle ouvertement à ses disciples de ce qu’il a sur le cœur au contraire de ces derniers qui s’enferment dans un silence coupable, honteux.
- Etat tranquille de JC : s’étant assis, il appela les Douze, or ça s’oppose à l’état embarrassé des Douze qui se tiennent comme des enfants pris en faute à distance.
- En rapport à la question qui est le plus grand JC n’a pas la même interprétation que celle terre à terre des disciples tournant autour du pouvoir et de l’ascendance sur les autres.
- Jésus ne révèle le fond de sa pensée sur cette interrogation des Douze que parce qu’ils en ont soulevé le sujet. Jésus ne parle pas pour rien dire, intervient ici car les Douze font fausse route sur la question : Qui est le plus grand ? Les Douze perdent leur temps à palabrer tandis que Jésus a une réponse claire et concise à leur dire au verset 35.
Quel détail significatif relevez-vous au verset 34 sur quand cette interrogation du plus grand a été débattue entre les Douze ? >> ils en avaient discuté en chemin.
Or, en faisant cela à l’extérieur à quelles erreurs se prêtaient les Douze, d’autant plus si ça dure un certain temps ?
Où s’adresse JC à ses disciples ? C’est dans une maison amie, pas à l’extérieur ou dans un lieu peu sûr, trop grand public.
De quelle façon s’adresse JC aux 12 ? Sur un ton amical de (fausse) curiosité, il leur pose franchement la question " de quoi discutiez-vous en chemin ? "
II. Différences de position entre les disciples et leur maître Jésus :
Temps de quelques mn de réflexion donné aux gbussiens divisés en deux petits groupes pour réfléchir sur les différences notables qui apparaissent entre JC et les disciples, et ce à la lecture des versets 33 à 35.
Ces différences sont au nombre de quatre :
- JC parle ouvertement à ses disciples de ce qu’il a sur le cœur au contraire de ces derniers qui s’enferment dans un silence coupable, honteux.
- Etat tranquille de JC : s’étant assis, il appela les Douze, or ça s’oppose à l’état embarrassé des Douze qui se tiennent comme des enfants pris en faute à distance.
- En rapport à la question qui est le plus grand JC n’a pas la même interprétation que celle terre à terre des disciples tournant autour du pouvoir et de l’ascendance sur les autres.
- Jésus ne révèle le fond de sa pensée sur cette interrogation des Douze que parce qu’ils en ont soulevé le sujet. Jésus ne parle pas pour rien dire, intervient ici car les Douze font fausse route sur la question : Qui est le plus grand ? Les Douze perdent leur temps à palabrer tandis que Jésus a une réponse claire et concise à leur dire au verset 35.
Quel détail significatif relevez-vous au verset 34 sur quand cette interrogation du plus grand a été débattue entre les Douze ? >> ils en avaient discuté en chemin.
Or, en faisant cela à l’extérieur à quelles erreurs se prêtaient les Douze, d’autant plus si ça dure un certain temps ?
Réponse pouvant être suggérée dans ce qui en est dit par la version donnée par Luc au chapitre 9 : 46 de son Evangile.
Une discussion s’éleva entre eux : lequel d’entre eux pouvait bien être le plus grand ?
>> il s’avère que les Douze se coupent des autres, en parlant d’un sujet qui ne les intéresse qu’eux, oublieux de parler de la Bonne Nouvelle de la venue du futur Royaume de Dieu, un Royaume équitable et généreux pour tous, aux personnes rencontrées en chemin.
>> il s’avère que les Douze se coupent des autres, en parlant d’un sujet qui ne les intéresse qu’eux, oublieux de parler de la Bonne Nouvelle de la venue du futur Royaume de Dieu, un Royaume équitable et généreux pour tous, aux personnes rencontrées en chemin.
Pire, comme dit dans Luc 22 : 24 -c’est un doublet : un passage semblable dans le même Evangile = Lc 9 : 46 - il est dit qu’il s’éleva aussi entre eux une contestation : lequel d’entre eux pouvait être tenu pour le plus grand ?
>> la contestation, mot retenu par Luc ici, est une vive opposition, proférée sur un ton haut, pouvant s’entendre ; les Douze s’emportent et risquent de donner une mauvaise image sur ce que véhicule Jésus concernant la place de tout un chacun dans le monde, alors que Jésus n’a pas de disciple N°1 parmi les Douze.
III. Un verset clef le 35 :
But hypothétique soulevé par Jésus : si quelqu’un veut être le premier… >> Pourquoi est-ce au conditionnel d’après vous ?
Ca nous oblige à être le dernier et le serviteur de tous. Qu’est-ce ça inclut ce " de tous " pour nous aujourd’hui ?
IV. Illustration concrète choisie par Jésus pour démontrer qu’un être grand aux yeux de Dieu n’est pas ce qu’imagine loin de là les disciples i.a. quelqu’un avec une grosse notoriété, du pouvoir, de la reconnaissance de la part des autres etc … :
Au verset 36, qu’est-ce qu’on apprend sur la couleur de l’enseignement donné par JC aux Douze ?
Penchons-nous sur le rôle du petit enfant aux versets 36&37 : comment est-il choisi d’abord par JC ?
*Comment Marc le caractérise par rapport aux Douze même si ce petit enfant reste anonyme ; comment est-il mis en valeur :
- petit enfant placé au milieu des Douze.
- petit enfant embrassé par Jésus
- petit enfant cité par Jésus dans ce qui est dit aux Douze au verset 37.
*Se note ici toute la richesse de la structure écrite de Marc qui décompose très bien les gestes du Christ porteurs de sens.
Comment faut-il être pour être choisi et chéri par Jésus-Christ ?
>> éléments de réponse gbussiens : avoir un cœur pur, être désintéressé, être détaché des questions mondaines etc…
En étant placé parmi les Douze, qu’est-ce que le petit enfant répond muettement à ces derniers sur leur question « qui est le plus grand ? »
Comment le petit enfant est présenté dans les mots de Jésus au verset 37.a. :
…un de ces petits enfants… ce n’est pas le seul, il ne prime pas sur quelqu’un d’autre.
Qu’est-ce que vous entendez par le verbe « accueillir » du verset 37 ?
…accueillir… à cause de mon nom… >> ça revêt donc quel sens d’après vous dans la bouche de Jésus ce verbe qui semble aller bien au-delà de la simple notion de recevoir comme inviter une personne.
V. Un chemin vers Dieu :
En accueillant l’enfant à cause de JC vers quoi ça conduit ? >> Voir v.37.a.
Et qu’est-ce qu’on y gagne en plus ? Voir v.37.b.
>> double bonne surprise. On aurait l’impression d’un cadeau qui s’obtient facilement pourtant ce n’est pas le cas quand on voit la mauvaise attitude adoptée par les Douze qui gaspillaient leur temps à regarder leur nombril.
Conclusion de l'étude :
« Celui (Dieu) qui m’a envoyé » serait accueilli au final … >> en l’accueillant les Douze se chamailleraient-ils à parler de choses aussi peu essentielles pour édifier leurs vies comme savoir quel est le plus grand parmi eux ? >> Non.
Les Douze franchissent-ils un stade particulier de leur vie en recevant Jésus dans leur cœur ? >> Oui.
Application :
Comment faire pour ne pas qu’on perde l’humilité de cœur souhaitée par Jésus sachant qu’aujourd’hui on est dans une société où le plus fort, le plus grand, … est le premier récompensé ?
Etude biblique dédiée à Samuel qui m'a permis de bien pratiquer la méthode d'étude OIA usitée dans tous les GBU.
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