2eme partie : 15 à 21
Faire lire le verset 15.
Quel détail relevez-vous dans la possibilité donnée à Pilate de relâcher un prisonnier ? >> ça appartient au choix de la foule.
Au verset 18, qu’est-ce qui motive Pilate à libérer Jésus ?
Est-ce que dans l’esprit de Pilate Jésus est le Fils de Dieu ? >> Non. Pour Pilate, Jésus a la réputation d’être appelé le Christ comme il dit dans le verset 17.b : « …Jésus que l’on appelle Christ » ; un peu plus tard il l’appelle simplement le « juste ».
Qui est alors Jésus pour lui ?
v. 16-17 : Pilate présente à la foule 2 prisonniers dont un peut être gracié : à quoi s’attend-t-il logiquement sachant que Barabbas dans Lc 23 : 19 il est précisé « avait été mis en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. »
Pendant le temps d’attente de la réponse de la foule, Pilate reçoit un message de sa femme Claudia -verset 19- : Qu’observez-vous dans la manière qu’a de qualifier Jésus la femme de Pilate ? Que lui est-il arrivé lors de la nuit ?
- Jésus est appelé ce juste par la femme (juste dans la bouche de Claudia peut évoquer un homme protégé par les Dieux/ inquiétant).
- A cause de Jésus, elle a beaucoup souffert dans un rêve.
Lecture de ce qui est rapporté plus clairement dans les Actes de Pilate sur le contenu de ce message :
« Prends garde de ne pas consentir à ce que l’on fasse du mal à Jésus Christ, l’homme de bien, car durant la nuit j’ai eu en songe des visions effrayantes à cause de lui. »
Pour vous, quelle dimension revêt le message de la femme de Pilate ? >> alerte Pilate ; mise en garde importante.
v. 20 : Par quelle manière procèdent les chefs des prêtres et les anciens du peuple pour faire condamner à mort Jésus ?
Obtenir la mise à mort de Jésus les obnubile : cf v.1, 12, 20 in Matthieu.
Mention du Complot contre Jésus fomenté au chapitre 26 de Mt : v. 3-4.
« Alors les grands prêtres et les anciens du peuple s’assemblèrent dans le palais du Gd Prêtre, qui s’appelait Caïphe, et se concertèrent en vue d’arrêter Jésus par ruse et de le mettre à mort. »
v. 21 : Comment Pilate se fait damer le pion par les chefs des prêtres et les anciens du peuple ?
Interlude : A noter que Pilate est perturbé, confus à cause de l’attitude passive de Jésus face aux attaques sournoises des grands prêtres + de l’option prise par la foule, acquise normalement à Jésus, de voir relâcher Barabbas + du message pas commun rapporté par sa femme sur Jésus. Quel choix prendre pour Pilate au sujet de la personne de Jésus ? A-t-il encore du choix ?
Faire lire le verset 15.
Quel détail relevez-vous dans la possibilité donnée à Pilate de relâcher un prisonnier ? >> ça appartient au choix de la foule.
Au verset 18, qu’est-ce qui motive Pilate à libérer Jésus ?
Est-ce que dans l’esprit de Pilate Jésus est le Fils de Dieu ? >> Non. Pour Pilate, Jésus a la réputation d’être appelé le Christ comme il dit dans le verset 17.b : « …Jésus que l’on appelle Christ » ; un peu plus tard il l’appelle simplement le « juste ».
Qui est alors Jésus pour lui ?
v. 16-17 : Pilate présente à la foule 2 prisonniers dont un peut être gracié : à quoi s’attend-t-il logiquement sachant que Barabbas dans Lc 23 : 19 il est précisé « avait été mis en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. »
Pendant le temps d’attente de la réponse de la foule, Pilate reçoit un message de sa femme Claudia -verset 19- : Qu’observez-vous dans la manière qu’a de qualifier Jésus la femme de Pilate ? Que lui est-il arrivé lors de la nuit ?
- Jésus est appelé ce juste par la femme (juste dans la bouche de Claudia peut évoquer un homme protégé par les Dieux/ inquiétant).
- A cause de Jésus, elle a beaucoup souffert dans un rêve.
Lecture de ce qui est rapporté plus clairement dans les Actes de Pilate sur le contenu de ce message :
« Prends garde de ne pas consentir à ce que l’on fasse du mal à Jésus Christ, l’homme de bien, car durant la nuit j’ai eu en songe des visions effrayantes à cause de lui. »
Pour vous, quelle dimension revêt le message de la femme de Pilate ? >> alerte Pilate ; mise en garde importante.
v. 20 : Par quelle manière procèdent les chefs des prêtres et les anciens du peuple pour faire condamner à mort Jésus ?
Obtenir la mise à mort de Jésus les obnubile : cf v.1, 12, 20 in Matthieu.
Mention du Complot contre Jésus fomenté au chapitre 26 de Mt : v. 3-4.
« Alors les grands prêtres et les anciens du peuple s’assemblèrent dans le palais du Gd Prêtre, qui s’appelait Caïphe, et se concertèrent en vue d’arrêter Jésus par ruse et de le mettre à mort. »
v. 21 : Comment Pilate se fait damer le pion par les chefs des prêtres et les anciens du peuple ?
Interlude : A noter que Pilate est perturbé, confus à cause de l’attitude passive de Jésus face aux attaques sournoises des grands prêtres + de l’option prise par la foule, acquise normalement à Jésus, de voir relâcher Barabbas + du message pas commun rapporté par sa femme sur Jésus. Quel choix prendre pour Pilate au sujet de la personne de Jésus ? A-t-il encore du choix ?
3eme partie : 22-25
De 22 à 23 : opposition de Pilate à la foule
Crime de lèse-majesté dont est accusé Jésus. Les Grands Prêtres n’hésiteront pas à taxer le préfet de faiblesse s’il ne condamne pas un homme qui se prétend roi et qui, par là-même, s’oppose à César. C’est bien marqué dans Jean 19 : 12 … « qui se fait roi, s’oppose à César. »
Or, Pilate par deux fois, tente de faire trouver grâce pour la personne de Jésus à la foule.
Quelles différences notez-vous dans sa manière de s’adresser par deux fois à la foule ?
- Première interrogation : « Que ferai-je de Jésus que l’on appelle Christ ? »
- Seconde interrogation : « Quel mal a-t-il donc fait ? »
>> Moment de flottement pour la première interrogation ; s’en remet à la foule.
Après, il cherche à raisonner la foule n’ayant pas de preuves concrètes, matérielles du mal qui est supposé avoir été accompli par Jésus.
Que répond la foule à Pilate ?
Sur quel ton lui répond-elle ?
La foule au fond, la 2e fois que s’adresse à elle Pilate, l’écoute-t-elle selon vous ? >> Non. Pourquoi ?
A noter qu’on a affaire à un double échec de Pilate : la justice romaine échoue à sauver Jésus du verset 11 à 14 puis la grâce juive du verset 15 qui est mentionnée comme une coutume dans Jean 18 : 39 ne fonctionne pas pour délivrer Jésus.
Dans tout le procès, Pilate ne prend pas de risques personnels pour sauver de la condamnation à mort Jésus.
Versets 24&25 :
Par quel moyen Pilate se dégage-t-il de la responsabilité personnelle de la mort du Christ ? >> le lavement des mains : en faisant cela Pilate souligne qu’il n’est pas responsable du meurtre de Jésus ; cf Deutéronome 21 : 6 sur ce geste expressif juif lourd de sens.
D’après vous, en lisant le verset 24 entièrement, Pilate emploie-t-il ce moyen pour se disculper face à Jésus victime innocente, appelé le juste par sa femme ? N’est-il pas taraudé par une peur ?
En entendant Pilate leur dire « C’est vous que cela regarde », que répond la foule ?
La foule a-t-elle conscience pour vous de ce qu’elle assène ?
>> agressivité excitée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple par-derrière.
Verset 26 de conclusion :
Pilate fait-il partie des perdants -j’entends en employant le mot perdre par-là le fait d’être soumis à des pressions- au même titre que les gens du peuple en livrant Jésus Christ à la crucifixion ?
>> Pilate relâche un criminel.
>> Il envoie à la mort un homme juste qu’il n’a pas eu le courage de défendre envers et contre tous de crainte de perdre ses fonctions de préfet si de nouveaux troubles surgissaient à Jérusalem.
De 22 à 23 : opposition de Pilate à la foule
Crime de lèse-majesté dont est accusé Jésus. Les Grands Prêtres n’hésiteront pas à taxer le préfet de faiblesse s’il ne condamne pas un homme qui se prétend roi et qui, par là-même, s’oppose à César. C’est bien marqué dans Jean 19 : 12 … « qui se fait roi, s’oppose à César. »
Or, Pilate par deux fois, tente de faire trouver grâce pour la personne de Jésus à la foule.
Quelles différences notez-vous dans sa manière de s’adresser par deux fois à la foule ?
- Première interrogation : « Que ferai-je de Jésus que l’on appelle Christ ? »
- Seconde interrogation : « Quel mal a-t-il donc fait ? »
>> Moment de flottement pour la première interrogation ; s’en remet à la foule.
Après, il cherche à raisonner la foule n’ayant pas de preuves concrètes, matérielles du mal qui est supposé avoir été accompli par Jésus.
Que répond la foule à Pilate ?
Sur quel ton lui répond-elle ?
La foule au fond, la 2e fois que s’adresse à elle Pilate, l’écoute-t-elle selon vous ? >> Non. Pourquoi ?
A noter qu’on a affaire à un double échec de Pilate : la justice romaine échoue à sauver Jésus du verset 11 à 14 puis la grâce juive du verset 15 qui est mentionnée comme une coutume dans Jean 18 : 39 ne fonctionne pas pour délivrer Jésus.
Dans tout le procès, Pilate ne prend pas de risques personnels pour sauver de la condamnation à mort Jésus.
Versets 24&25 :
Par quel moyen Pilate se dégage-t-il de la responsabilité personnelle de la mort du Christ ? >> le lavement des mains : en faisant cela Pilate souligne qu’il n’est pas responsable du meurtre de Jésus ; cf Deutéronome 21 : 6 sur ce geste expressif juif lourd de sens.
D’après vous, en lisant le verset 24 entièrement, Pilate emploie-t-il ce moyen pour se disculper face à Jésus victime innocente, appelé le juste par sa femme ? N’est-il pas taraudé par une peur ?
En entendant Pilate leur dire « C’est vous que cela regarde », que répond la foule ?
La foule a-t-elle conscience pour vous de ce qu’elle assène ?
>> agressivité excitée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple par-derrière.
Verset 26 de conclusion :
Pilate fait-il partie des perdants -j’entends en employant le mot perdre par-là le fait d’être soumis à des pressions- au même titre que les gens du peuple en livrant Jésus Christ à la crucifixion ?
>> Pilate relâche un criminel.
>> Il envoie à la mort un homme juste qu’il n’a pas eu le courage de défendre envers et contre tous de crainte de perdre ses fonctions de préfet si de nouveaux troubles surgissaient à Jérusalem.
APPLICATION :
Reconnaître publiquement le Christ nous conduit aujourd’hui à prendre quels risques ? Sommes-nous prêts à les braver ?
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