dimanche 18 novembre 2007

Visite chez Charles Darwin


Plusieurs partisans de l’évolution seront sans doute surpris d’apprendre que vers la fin de sa vie, Charles Darwin retrouva la foi en l’Ecriture.

Voici le récit de Lady Hope, de Northfield, en Angleterre, une Chrétienne qui alla fréquemment voir le savant sur son lit de mort.


C’était par un splendide après-midi d’automne, comme il nous arrive d’en avoir parfois en Angleterre. J’avais été sollicitée pour rendre visite à Charles Darwin, et m’asseoir quelques moments à son chevet. D’habitude, en m’approchant de la mince silhouette alitée, je ne pouvais m’empêcher de penser quel beau tableau cela ferait dans notre Académie Royale, mais jamais cette pensée ne s’était imposée à mon esprit avec autant de force que ce jour-là.
Place ici le début du message.
La suite s'affichera ici
Charles Darwin était assis dans son lit, appuyé sur des coussins, le regard plongé au loin vers les forêts et les champs de blé qui semblaient embrasés par les rayons du soleil couchant.

Ses traits s’adoucirent comme pour me souhaiter la bienvenue au moment où j’entrais. Il leva la main en direction de la fenêtre pour m’inviter à partager avec lui l’émerveillement de cette scène. Dans l’autre main, il tenait une Bible ouverte qu’il ne cessait d’étudier.
- Que lisez-vous en ce moment ?, lui demandai-je.
- L’épître aux Hébreux, répondit-il. Je l’intitule : le livre royal.

Puis, il posa son doigt sur différents passages de cette lettre, et les commenta.

Je fis allusion aux opinions défendues par certains hommes sur l’histoire du récit de la Création, et à leur interprétation des premiers livres de la Genèse. Il sembla mal à l’aise, ses mains se crispèrent, et un regard de tristesse assombrit son visage lorsqu’il dit :
- J’étais un jeune homme à l’esprit inculte. Je me suis posé beaucoup de questions, j’ai émis des suggestions ; j’étais fasciné par tout ce que je voyais. A ma grande surprise, mes idées se sont répandues comme une traînée de poudre. Les gens ont fait une religion de mes hypothèses.

Il marqua une petite pause. Puis après avoir livré quelques petites réflexions sur la sainteté de Dieu et sur la Grandeur du Saint Livre, les regards fixés avec tendresse sur la Bible qu’il tenait toujours dans sa main, il ajouta :
- Dans le jardin, j’ai un petit bungalow d’été qui peut accueillir une trentaine de personnes. Il se trouve là, me dit-il en désignant l’endroit à travers la fenêtre ouverte. J’aimerais beaucoup que vous y teniez une réunion. Je sais que vous allez dans différentes maisons du village pour lire la Bible aux gens. Demain après-midi, j’aimerais que mes employés, certains locataires et quelques voisins se réunissent dans cette maisonnette. Leur parleriez-vous ?
- De quoi devrais-je leur parler ?
- De Jésus-Christ, répondit-il d’une voix claire et enthousiaste, et de son salut par la grâce. N’est-ce pas le meilleur thème de prédication ? Je voudrais qu’ensuite vous chantiez quelques cantiques avec votre auditoire. Vous savez vous accompagner de votre petit instrument n’est-ce pas ?


Je n’oublierai jamais l’éclat de son visage lorsqu’il prononça ces mots. Il poursuivit :
- Si vous tenez votre réunion à trois heures de l’après-midi, cette fenêtre sera ouverte, et vous saurez que je m’associe à vous par le chant.

Aurais-je pu imaginer une scène aussi émouvante ? C’est toute la profondeur de son âme que Darwin avait mise à nu.

…………………………………………………………………………………….
De voir Darwin passionné par la Bible et discourant sur la grandeur de ce livre, cela conduit inévitablement à évoquer la théorie de « l’évolutionnisme » qui, associé à l’esprit critique et sceptique, a éloigné des multitudes de gens de la foi en l’Ecriture. Darwin, l’âme en détresse, déplora cet état de choses en avouant qu’il avait été un jeune homme inculte, aux idées mal formés.
Quelle autocritique bouleversante ! Et que penser du fait que ces « idées mal formées » du jeune Darwin soient souvent à la base de la théologie moderne ?








Aucun commentaire: