Frédéric revient sur son passage au GBU

J’ai découvert le GBU par hasard. Jusqu’au 3 octobre 2007, j’ignorais tout de ce groupe. Le responsable du GBU d’Angers m’en a parlé à la suite d’une messe qui avait eu lieu à la cathédrale Saint-Maurice. J’étais intéressé par l’idée de rassembler des personnes de tous horizons autour du Christ, à travers la lecture de la Bible.

Catholique, je ne place pas ma confession au-dessus des autres. J’ai une grand-mère protestante et au lycée j’avais été vivement impressionné par les personnalités de personnages comme Calvin et Luther dont on nous avait parlé. De plus, j’avais le besoin de partager des moments forts à partir de la lecture de la Bible. Toutes nos études menées en groupe témoignent de ce que ce livre n’est pas un livre comme les autres -Thématique gbu de l'année 2007/08-.

Mais rien n’est donné : chacun y mettait du sien. De là des bons moments passés ensemble. Les études, qui suivaient la méthode O.I.A., donnaient à chacun la possibilité de participer. La personne chargée de faire l’étude ne faisait pas un exposé, mais invitait les personnes présentes à réfléchir. Le texte nous posait des interrogations. Chacun apportait sa pierre à l’édifice. Et découvrait un aspect du texte qui lui aurait échappé.

Le GBU est un espace privilégié pour prendre le temps de lire la Bible. Dans la vie au quotidien, c’est de temps dont on a besoin. Et la Bible ne se lit pas comme un roman de Balzac ou un magazine hebdomadaire. Il faut déjà laisser son esprit en paix et laisser le texte nous interroger. C’est pour cela qu’en de fréquentes occasions, on invoquait courtement l’Esprit saint. Il s’agissait de favoriser au tout début de la séance l’étude de celui qui l’avait préparé. Je suis moi-même auteur de deux études : http://gbuangers.blogspot.com/2008/03/canevas-de-ltude-de-frdric.html + http://gbuangers.blogspot.com/2007/11/soire-dtude-biblique-avec-les-baptistes.html .

Enfin, il y a un esprit qui règne au GBU d’Angers, et qui lui confère un caractère unique. Comme au sein de tous les GBU de l’Hexagone, l’objectif des études n’était pas de faire du prosélytisme, entre personnes de confessions différentes ou non-croyantes. On savait qu’on était là parce qu’on ne serait pas prêché par l’un ou par l’autre. C’est tout l’intérêt du GBU, qui reste pour moi un espace de discussion et de dialogue, dans une ambiance chaleureuse. Autant dire un espace privilégié.